Marques de beauté appartenant à des autochtones: Ahsaki Báá LaFrance-Chachere, fondatrice d'Ah-Shi Beauty

En tant que membre de la nation Navajo, Ahsaki Báá LaFrance-Chachere n'a pas grandi dans une région avec un magasin Sephora ou Ulta Beauty à proximité, alors elle a décidé de créer sa propre marque de maquillage et de soins de la peau de luxe: Ah-Shi Beauté.

En plus de se réapproprier la culture et les traditions de sa tribu - qui ont été commercialisées à mort - LaFrance-Chachere veut qu'Ah-Shí encourage les gens à établir leurs propres normes de beauté et à avoir d'excellents produits à utiliser comme moyen d'auto expression.

« Le nom de marque lui-même relie ma culture au monde. Ah-Shí en Diné (Navajo) signifie 'C'est moi. C'est à moi.' Ah-Shí Beauty se traduit par 'C'est ma beauté'", a déclaré LaFrance-Chachere Dans le style. "Quand vous vous regardez dans le miroir et que vous dites 'Ah-Shí Beauty', vous dites 'C'est ma beauté.'"

La marque a également créé des opportunités pour sa communauté. Ah-Shí Beauty possède un studio qui sert également de boutique de cadeaux, de studio de contenu, de centre de distribution et de salle d'exposition juste à côté de la réserve à Gallop, Nouveau-Mexique, ainsi qu'une vitrine dans la capitale de la nation Navajo Window Rock, Arizona Ah-Shí Beauty est la première marque de beauté appartenant à des Amérindiens du pays à ouvrir une vitrine, en plus d'être la première marque de beauté appartenant à des Autochtones et à des Noirs.

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À venir, LaFrance-Chachere partage l'inspiration derrière Ah-Shí Beauty, les défis de l'ouverture de sa première vitrine, et plus encore.

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Qu'est-ce qui vous a inspiré pour créer Ah-Shí Beauty?

Ce qui a vraiment tout déclenché, c'est le besoin d'une représentation authentique. Étant un produit de la réserve Navajo, nous ne nous voyons jamais ou n'entendons jamais nos voix dans l'industrie de la beauté. Le plus proche que nous obtenons est probablement de voir des modèles ou des inspirations de tribus dans les emballages, les scénarios ou les publicités qu'ils tournent dans notre réserve. Être une rés. enfant et ayant une maman qui était une fashionista et dans la beauté de luxe, il n'y a jamais eu une voix à nous dans l'espace. Je ne veux pas être une seule marque, mais les première marque de beauté de prestige amérindienne officielle. Il a fallu un certain temps pour lancer la marque parce que je savais que je n'avais qu'une seule chance de montrer à l'industrie que nous étions là. D'une réserve à l'autre, nous sommes tous dans le même système régulé, opprimé. J'espère que la création de cette entreprise va faire plus que créer des produits incroyables, mais aussi inspirer les autres à créer leurs propres marques et entreprises, dans l'industrie de la beauté et au-delà.

Comment espérez-vous partager votre culture à travers les produits de votre marque?

Ma priorité absolue est de protéger notre culture et qui nous sommes en tant que peuple autochtone et de ne pas la commercialiser davantage. C'est pourquoi mon packaging est noir et blanc et très classique; Je voulais qu'il soit intemporel. Je suis un conteur et je veux aider à unir le monde grâce au pouvoir de la beauté. En contrôlant le récit de qui nous sommes en tant qu'Autochtones et en créant des espaces dans lesquels nous ne sommes jamais allés, j'aide à faire avancer ma culture dans l'industrie de la beauté.

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Vous avez ouvert votre deuxième magasin juste avant que COVID-19 ne frappe. Qu'est-ce qui vous a permis de continuer?

Le premier emplacement que nous avons ouvert était à Gallup, N.M, une ville frontalière de ma réservation. C'est un studio de beauté où nous tournons beaucoup de contenu pour la marque, un centre de distribution et un showroom. Cela m'a donné l'élan de travailler avec ma tribu pour obtenir un espace sur ma réservation, ce qui était historique. Faire cela sur n'importe quelle réserve, en particulier la mienne, est très difficile, mais je me suis battu et j'ai travaillé très dur pour obtenir cet espace. C'est la première vitrine d'une marque de beauté amérindienne aux États-Unis, à Window Rock, la capitale de la nation Navajo, en Arizona. Nous venons de rouvrir en juillet après avoir été fermés pendant un an et demi, donc je continue de prendre de l'élan jusqu'à ce que je puisse rouvrir le studio à Gallop. Le 15% Pledge a été créé pendant notre fermeture, et j'envisage de devenir un détaillant à grande surface. J'ai réalisé que la signature d'un accord avec un fournisseur sera toujours là, mais mon peuple est plus important et cela irait à l'encontre de l'objectif de créer des emplois pour eux et de stimuler l'économie de la nation Navajo.

En tant que fondateur de marque amérindienne et noire, qu'espérez-vous pour l'avenir de l'industrie de la beauté?

Cette marque unit vraiment les gens grâce au pouvoir de la beauté et oui, étant dans l'industrie face aux grandes marques que j'admire vraiment et j'ai hâte de devenir un jour. J'aime être consultant dans l'industrie, surtout lorsqu'il s'agit de représenter mon peuple. Je veux être l'allié de l'industrie auquel les grandes marques peuvent toujours s'adresser pour obtenir des conseils sur la manière de nous représenter correctement, car cela ne devrait pas être une compétition. Je sais ce que c'est que d'être une femme autochtone noire des temps modernes et je veux les aider.