La joie sans vergogne d'être Gigi Hadid

Pour un modèle très célèbre, Gigi Hadid n'est pas trop cool pour l'école. Je n'ai rencontré Hadid que l'été dernier, aux Fashion Media Awards du Daily Front Row à New York. Lors d'une cérémonie de remise des prix relativement restreinte, elle battait des mains en l'air et hurlait aux discours avant de courir dire bonjour. Auparavant, je l'avais vue parler de manière convaincante de son travail avec l'UNICEF à Variété's Power of Women luncheon en 2019 et jazz-hand on L'émission de ce soir avec Jimmy Fallon (où elle a également confirmé sa grossesse avec fille Khai, maintenant 18 mois) en avril 2020. Pour quelqu'un qui a, jusqu'à présent, fait fortune dans l'image fixe, elle est animée sans s'en rendre compte. Oh, et elle est aussi sur le point de passer à la télévision: cette semaine, Netflix a annoncé que Hadid rejoindrait Tan France en tant que co-animateur de la deuxième saison de Suivant dans la mode.

Mais malgré toute sa beauté, sa vivacité et sa base de fans (son compte Instagram compte 72 millions), Hadid n'a pas été à l'abri des moments difficiles. À la fin de l'année dernière, elle a rompu avec son petit ami et le père de Khai, Zayn Malik, et a perdu l'un de ses amis les plus proches, le célèbre designer

Laure Brun : Avez-vous toujours été aussi sûr de vous?

Gigi Hadid : Ouais. Quand je pense à mon enfance, je pense au volleyeur fou et extatique. J'étais cette voix forte. J'aimais le sport, j'aimais faire partie d'une équipe, j'aimais l'école et mes amis. C'est ce qui me vient naturellement. Mais quand les gens ont commencé à me connaître, c'était comme, "Oh, sa mère était [Yolanda Hadid] sur [Les vraies femmes au foyer de Beverly Hills]. C'est sa vie." Mais ce n'était pas ma vie ou une partie de mon enfance. Ma mère n'était pas à la télévision jusqu'à ce que je sois en terminale au lycée, alors j'étais sur le point de sortir de la maison. Mais c'était bizarre pour moi. Je rentrais de l'école et il y avait des camions de production à l'extérieur. J'escaladerais l'escalier de ma chambre pour ne pas avoir à aller dire bonjour à ma mère dans la cuisine.

KG: Vous rentrez chez vous et il y a un tas de femmes chaudes d'âge moyen qui se regardent.

GH : Ouais. Vous êtes juste comme, "Je vais aller faire mes devoirs."

KG: Vous êtes une personne très ouverte. Est-ce quelque chose que vous avez dû calibrer maintenant, étant aussi connu que vous l'êtes ?

GH : J'ai toujours été très confiant et, comme beaucoup de gens, j'ai appris à la dure dans cette industrie en étant trop ouvert dans les entretiens. Vous devez commencer à calculer vos pas, car vous y êtes allé avec un cœur ouvert, et parfois cela n'est pas décrit de cette façon.

KG: À droite.

GH : Donc, en partie, oui, j'ai réduit. Mais dans les moments où vous êtes face à face avec des gens, vous devez toujours être ouvert. Vous ne vivrez une expérience humaine que si vous êtes pleinement dans l'instant. Vous essayez de ne pas avoir ces voix bizarres dans votre tête qui viennent d'expériences traumatisantes.

KG: Je pense qu'il est important que vous ne dépeigniez pas le mannequinat comme si vous sautiez avec du champagne toute la journée. [Votre soeur] Bella a récemment été très franche à ce sujet aussi. À quel point est-ce important pour vous d'être dans le monde lorsque votre industrie projette de la fantaisie ?

GH : J'ai toujours été une personne créative. Avant de vivre à New York, c'était à travers la peinture, le dessin et la sculpture. Mais j'ai toujours été rusé. Je pense que cela se traduit par la façon dont je vois le mannequinat maintenant. Quand je vais sur un plateau, je ne pense pas seulement à moi et au photographe. Je regarde l'équipe, l'éclairage, la restauration, comment ils s'installent. Je pense à tous les niveaux. Peut-être que cela mènera à quelque chose dans le futur, comme avoir une société de production ou être directeur créatif. J'adore proposer des concepts. Au début de votre carrière, vous n'avez pas la possibilité de faire cela.

KG: Vous avez eu l'idée de cette histoire - un A à Z très lâche de Gigi. Cela n'arrive pas souvent.

GH : J'en arrive à ce stade de ma carrière où je n'ai plus seulement à accepter les emplois où je ne fais que vendre des vêtements. Maintenant je me dis "Qu'est-ce que j'ai ne pas fait?" Il y a des magazines auxquels je dis non parce que je préfère qu'une autre fille ait l'opportunité d'avoir cette couverture. Je n'ai pas besoin de refaire la même couverture si la carrière de quelqu'un d'autre pouvait monter en flèche à cause de cela.

KG: Vous pouvez simplement vous asseoir dans votre grenier là-haut.

GH : Dans ma salle de bricolage.

KG: Droit, à ce concept d'histoire. La fin de l'année dernière a été merdique pour tout le monde, et vous n'avez pas passé un bon moment non plus. En décembre, vous avez posté un diaporama d'appréciation sur Instagram. D'où cette idée de l'ABC des choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant. D'accord, d'abord. Parcs d'attractions.

GH : J'ai toujours aimé les parcs d'attractions, et je suis particulièrement obsédé par Disneyland. Je vais à Disneyland Paris en pleine Fashion Week pour avoir l'impression de m'évader. Chaque fois que je vais à Tokyo pour le travail, je vais à Disneyland Tokyo. J'adore Disneyland California parce que c'est dans mon état d'origine. J'étais censé aller à Orlando Disney World pour mon 25e anniversaire avec tous mes amis, mais le COVID a frappé et je n'y suis jamais parvenu. Mon parc d'attractions international préféré est Efteling aux Pays-Bas. J'ai grandi en y allant. C'est une forêt de conte de fées, et vous vous promenez dans les beaux bois et tombez sur, comme, la [maison] de Hansel et Gretel. Il y a aussi des montagnes russes d'un conte de fées néerlandais sur un dragon. C'est incroyable.

KG: Êtes-vous celui qui a peur ou êtes-vous celui qui est sur les montagnes russes ?

GH : Oh non, je suis sur toutes les montagnes russes. J'ai sauté d'un avion à Dubaï. Nous l'avons fait au-dessus de l'hôtel Palm. C'était tellement cool. La meilleure partie du parachutisme est la vue, donc si vous allez sauter en parachute, ne le faites pas sur des champs secs.

KG: Qu'avez-vous appris sur vous-même grâce au parachutisme ?

GH : J'aime le contrôle et l'organisation, mais c'est bien de faire des choses qui le défient. Je suis courageux, mais j'essaie de ne pas être stupide. Le parachutisme le pousse probablement au maximum de l'idiotie responsable.

KG: Combien de paires d'oreilles de Mickey Mouse avez-vous ?

GH : Ici à la ferme, sans raison apparente, j'ai la toque de chef d'orchestre. Quelqu'un a envoyé des oreilles de souris pour Khai - les roses irisées avec l'arc.

KG: Est-ce que vous et Khai les portez juste un jeudi au hasard ?

GH : Oh oui. Habillage normal.

KG: Maman et moi. OK, B est pour les hamburgers.

GH : Quand j'ai déménagé à New York, mon meilleur ami et moi avons décidé de partir en mission pour trouver le meilleur burger, donc chaque semaine nous en essayions un différent. Pendant longtemps, c'était JG Melon uptown parce que leur plaque chauffante est vieille et a littéralement la saveur intégrée. Maintenant, mon nouveau favori est Lure Fishbar. J'adore m'y arrêter pour des huîtres et un hamburger ou un cocktail de crevettes et un hamburger.

KG: Si vous êtes épuisée pendant le mois de la mode, que mangez-vous pour vous maintenir en forme?

GH : Honnêtement, je suis toujours plein de glucides. Je me réveille et j'adore les œufs brouillés et les toasts. Je prends habituellement un jus d'orange et un café dans la voiture avec moi, car le show catering est tragique. Je suis reconnaissante d'avoir des ressources où je peux apporter des choses avec moi au travail, mais il y a beaucoup de filles qui n'ont pas cela, et ça me fait chier qu'il n'y ait littéralement pas de restauration.

KG: Et contrairement à la croyance populaire, ils ont besoin de manger quelque chose.

GH : Pendant le mois de la mode, le grand repas relaxant est généralement le dîner, et vous voulez toutes les pâtes et les hamburgers. Je vais toujours chercher de la nourriture réconfortante parce que nous voyageons. Vous avez vos restaurants préférés qui se sentent comme chez vous dans chaque ville, et vous pouvez y retourner et prendre le même repas.

KG: Quand vous voyez de jeunes mannequins courir de manière trépidante, avez-vous juste envie de vous dire: "C'est bon. Asseyez-vous"?

GH : Ouais. Chaque fois que je peux avoir une opportunité avec une jeune mannequin que je vois stressée ou en difficulté, j'essaie de la connaître ou juste de lui donner des conseils, si elle le souhaite. Tout le monde doit apprendre cet équilibre.

KG: Aussi, en tant que maman maintenant, cela a dû vous faire calibrer votre énergie.

GH : Eh bien, j'essaie d'apprendre encore, d'être maman et de me reposer. Peut-être que je suis meilleur avec le travail. [des rires] 

KG: Ouais, mais Khai n'a même pas encore 2 ans, n'est-ce pas ?

GH : Non.

KG: Bien sûr, vous n'allez pas dire "Ouais. Asseyez-vous. Je te verrai dans un jour." OK. D est pour les documentaires.

GH : Je suis donc le monstre qui a regardé tous les documentaires. Avez-vous vu Vermeer de Tim?

KG: Non.

GH: Donc Vermeer est évidemment [le peintre hollandais Johannes] Vermeer et Tim est ce type qui, je pense, a connu le succès avec les jeux vidéo. Il est créatif, mais plutôt d'une manière technique. Il se rend chez Vermeer et fabrique un Vermeer. Et le travail de Vermeer a toujours été considéré comme: "Oh, il avait cette incroyable capacité à peindre la lumière de manière si spécifique." Quoi qu'il en soit, il comprend à peu près comment Vermeer peignait avec la lumière.

KG: Tout le monde sait. C'était une lumière annulaire. Fille avec une lumière d'anneau de perle.

GH : [rires] Ils devraient en faire une peinture.

KG: F est pour FAO Schwarz; iriez-vous là-dedans et sauteriez-vous sur le piano ?

GH : Aller à FAO Schwarz était ce que je préférais faire quand j'étais enfant. Mon père nous emmenait juste pour traîner. J'adorais regarder et, ouais, sauter sur le piano. Et puis il y a quelques années, ils rouvraient le magasin phare à New York, et ils m'ont demandé de concevoir les uniformes des soldats. Donc, si vous allez à FAO Schwarz et que vous voyez les gars à l'extérieur, j'ai conçu leurs uniformes.

KG: G est pour vos fans, qui se font appeler Gi-Force. Lorsque les fans ont commencé à interagir avec vous, qu'avez-vous ressenti ?

GH : Les agences me demandent toujours: "Que devrions-nous dire aux jeunes mannequins sur les réseaux sociaux? Qu'avez-vous fait?" Mais j'ai eu la chance que mon timing avec les réseaux sociaux soit parfait. je a Instagram car il était en construction quand j'étais au lycée et personne ne s'en souciait. J'ai juste fait ce qui me semblait naturel, et parce que j'ai commencé sans followers ni fans, j'ai eu un peu plus de temps pour construire ma voix. Maintenant c'est difficile parce que je n'ai pas autant de temps pour être sur les réseaux sociaux. Non pas que je ne sois pas reconnaissant pour chaque mot d'encouragement ou si les gens repostent ou aiment mes histoires. Je n'ai tout simplement pas le temps de répondre à tant de [72 millions] de personnes.

KG: Vous souvenez-vous de vos premiers fans sur Instagram?

GH : Je connais les visages de mes premiers fans. Si je les vois en personne, nous nous embrassons. Je sais s'ils sont fan depuis 10 ans.

KG: Que pensez-vous des jeunes filles qui utilisent trop les filtres? Instagram est devenu ce dont on peut accuser les magazines, c'est-à-dire trop de retouches.

GH : Vous ne pouvez pas blâmer les jeunes filles, parce que c'est comme ça qu'elles ont été élevées. Les gens pensent que les mannequins recherchent toujours la perfection, mais quand je regarde l'écran de l'ordinateur, je ne vérifie pas si j'ai l'air bien. Je me considère comme faisant partie de l'image. Je pense qu'un bon modèle doit avoir sa propre opinion sur son apparence hors de l'équation, car chaque photographe, styliste et maquilleur va voir ce qui est beau différemment. Ce n'est pas authentique si vous essayez de contrôler tellement la création que vous avez toujours la même apparence.

KG: Exactement.

GH : De plus, j'ai vu mon visage sous tous les angles, toutes les situations d'éclairage, dans tous les maquillages. J'apprécie mon visage pour ses angles bizarres. J'utilise les filtres mignons, bien sûr. Certains d'entre eux sont trop intenses pour moi. Mais je pense que plus vous les utilisez, plus ça devient normal, vous devez donc avoir cette conversation réaliste en interne où vous vous dites: "Je ne peux pas faire ça tout le temps."

CONNEXES: Les gens apportent leurs propres selfies filtrés aux rendez-vous de chirurgie plastique et les médecins les supplient d'arrêter

KG: OK, nous accélérons vers I, qui est pour Imagineering.

GH : Il y a une docu-série appelée L'histoire de l'imagination. Il s'agit du début des Imagineers à Disney depuis le début jusqu'à maintenant. Les Imagineers font tout, de la conception de l'histoire à la création de personnages, en passant par les accords de partenariat de marque pour Disney, en passant par la construction littérale des manèges à Disney World. Si j'avais un chemin de vie alternatif, je voudrais être un Imagineer.

KG: Je détecte un thème avec vous: la subsistance et la joie de créer des mondes. Si vous êtes à la maison en train de passer une journée de merde, que faites-vous?

GH : Habituellement, je deviens rusé, je fais de l'aquarelle ou autre. Parfois, je prends une douche ou je cuisine.

KG: Quelle est votre préférence? Je sais que tu aimes toutes les viandes.

GH : J'adore les pâtes au pesto avec du poulet. C'est tellement réconfortant.

KG: D'ACCORD. On va à la gentillesse. L'industrie de la mode n'est pas réputée pour cela. Comment le pratiquez-vous?

GH : La gentillesse est si importante. C'est une autre de ces choses que ma mère m'a toujours dites: il y aura toujours des gens dans l'industrie qui seront plus jeunes, plus beaux, prometteurs. Vous devez être plus gentil et plus travailleur. Parfois, les gens diront: "Pourquoi ce modèle est-il venu et est-il parti? Elle était tellement magnifique. » Mais parfois, ils craignent d'être là. Je ne dis pas que je suis la plus jolie ou la meilleure mannequin, mais je peux dire que je suis quelqu'un d'agréable à côtoyer. C'est peut-être ce qui m'a retenu ici pendant si longtemps. Les gens doivent savoir que vous serez la même personne à chaque fois qu'ils vous verront. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas avoir de mauvais jours, et Dieu merci, nous avons tellement d'amis dans l'industrie vers qui nous pouvons nous tourner et avoir une panne. Mais au moins, ils savent que vous allez vous montrer, faire de votre mieux et être gentil. Cela vous mène loin.

KG: Quel âge aviez-vous quand vous avez commencé? 17? 18?

GH : Techniquement, j'ai commencé le mannequinat quand j'ai fait Baby Guess. Mais je ne me souviens pas vraiment de mon enfance comme mannequin. C'était plus quelque chose qui m'amusait parce que j'ai pu jouer dans le sable. Ma mère m'en a sorti avant que je m'en rende compte, donc ça ne m'est jamais monté à la tête.

KG: Alors, pas de campagne Baby Guess pour Khai de sitôt ?

GH : Ouais. Non. Tu sais, elle va faire ce qu'elle veut faire. Elle pourrait être astronaute. Je ne sais pas.

KG: Avec ses petites oreilles de souris.

GH : Ouais. Elle pourrait être la première astronaute à aller dans l'espace avec des oreilles de souris.

KG: Qu'appréciez-vous le plus chez Khai ?

GH : Elle est tellement intelligente, et elle est tellement consciente. Elle regarde tout, elle apprend toujours, elle cherche toujours. Elle est juste géniale.

KG: Je n'arrive toujours pas à croire que tu as fait un bébé.

GH : Je n'arrive toujours pas à y croire. C'est sauvage. Beaucoup de mes amies mères se sentent comme ça, et nous approchons des deux premières années [avec nos enfants]. Vous êtes obsédé par eux, mais parfois vous vous retournez et vous vous dites: « Oh mon dieu. D'où viens-tu?"

KG: C'est fou que tu aies 26 ans et que tu aies des amies mamans.

GH : Oh oui. Nous ne parlons que des bébés et du sommeil et des biberons qui ne fuient pas. L'un d'eux m'a dit: "Hey, est-ce que tu as déjà envie de dîner sans les enfants ?" J'étais comme, "Ouais, ma fille. Allons-y." 

KG: Ce n'est pas votre seule monnaie dans la vie. Course à P pour la peinture. Qu'avez-vous peint ?

GH : J'ai toujours aimé peindre. Cette semaine, mon projet de peinture maman-bricolage consistait à marbrer des serrures d'armoires.

KG: S est pour Secret TikTok. Avez-vous une?

GH : J'ai un TikTok secret, sur lequel je ne publie pas, et je ne suis personne que je connais dessus.

KG: Vous êtes un rôdeur ?

GH : Je suis un rôdeur, mais c'est pour, par exemple, les vidéos de mamans et les vidéos de déjeuners d'enfants. Et beaucoup de vraies histoires de crimes, comme des meurtres, des harceleurs, ce genre de choses. Ensuite, il y a ces nettoyeurs de piscines qui vont dans ces piscines moisies et les pulvérisent jusqu'à ce qu'elles soient glamour et les restaurent. Il y a aussi un gars dont le travail consiste à entrer dans les maisons des gens qui étaient des thésauriseurs, et il nettoie toute la maison et c'est noueux, comme des réfrigérateurs pourris. Il va dans un costume de matières dangereuses, et il le répare pour le revendre.

KG: C'est tout à fait le mélange. T est pour le voyage. Où veux-tu aller?

GH : Je suis vraiment excité d'emmener Khai skier un jour, parce que j'ai appris à skier quand j'avais, genre, 2 ans. Nous nous rapprochons. Quelque part où j'ai toujours voulu aller, c'est le Groenland; il a l'air si beau. Et la Nouvelle-Zélande serait une sorte d'épopée. J'ai été au Japon, mais je veux y retourner.

KG: Enfin, Z est pour Zuma Beach.

GH : C'est tellement drôle. Je parcourais mon alphabet, et j'arrive à Z et je me dis: "Je n'aurai rien." Puis j'ai pensé à Zuma. C'était la plage en face de mon lycée. J'ai suivi un cours de biologie AP et nous y allions une fois par semaine. Il fallait compter chaque morceau d'algue, de roche; vous avez compté tous les oiseaux qui sont passés. Nous avons compté les dauphins et les déchets. Nous avons mesuré la température de l'eau, la ligne de flottaison, la salinité de l'air, toutes ces choses différentes. Puis à la fin de l'année, il fallait créer cette étude environnementale.

KG: En parlant d'apprentissages, quelles ont été les principales choses que vous avez apprises en 2021 ?

GH : On m'a rappelé que lorsque nous passons du temps avec des gens, apprécions vraiment cela et absorbons tout et essayons de ne pas souhaiter des moments. Même s'il y a quelque chose de dur, trouvez-y quelque chose de beau.

Image principale: Body blanc cassé. Ceinture Hermès. Colliers Lottie NYC.

Photographies de Yulia Gorbachenko pour le département d'art. Stylisme par Julia Von Boehm. Coiffure par Bob Recine pour The Wall Group. Maquillage par Erin Parsons pour Streeters. Manucure par Mei Kawajiri. Scénographie par Philipp Haemmerle. Production par Boom Productions.

Pour plus d'histoires comme celle-ci, prenez le numéro de mars de Dans le style, disponible en kiosque, sur Amazon et pour téléchargement numérique Fév. 11.